Vous et nous
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PATRIARCAT
MON ENFANCE
L’ORAGE EST FINI
LES ROSES SONT FAROUCHES
LE PETIT BRIN D'HERBE
DANS MA RUE
LE SERVEUR DU DÔME
LA DECHIRURE
LA HARPE JAUNE
JE T'AIMERAI
CHER
LES EPIS
UN VENT D'AUTOMNE
MON LIT
L’AMOUR PARFAIT
JE SUIS VENU TE VOIR
LES MASQUES
LE PETIT CHEVAL BLEU
VOUS ET NOUS
DESSIN
RIEN QUE CHANGER
PERSONNE

LE REPAS DES DROMADAIRES
DIABOLO
LES MUZDUS
UN SOLEIL
CE N'EST PAS UN ENNEMI
PETIT SAPIN
LE BOUC
GAMME
ENCAUSTIQUE

Patriarcat retour en haut
En direct de l'arbre de transmission.

L'organisation du contrôle est une performance de haut niveau, score trois à zéro. Ulysse a gagné, battant Zorro et King Size est vainqueur à droite de votre écran. Impossible à Marie de remonter un tir contré de Gambetta, leader incontesté, qui exploitera un tir de Tintin et les principaux dirigeants révolutionnaires se sont imposés en vainqueurs de cette promotion nationale.

En tête, les trois enfants élevés par la police dans un but éducatif et dans l’esprit du loisir (qui est le frère de la production) nous déclaraient bravo les femmes qui ne pleurent pas.

Angle d’attaque super coupant, deux cent quarante coups par seconde, pour être plus belle, chérie sois plus belle, oh chérie, je suis ton président, mon taux de croissance est supérieur à celui d’un patron de gauche, car il n'y en a pas, de même qu’il n'y a pas d’homme de gauche, quand il s’agit de femmes. Il n'y a que des hommes de droite dans la seule patrie existante sur la terre.

Patria - Patriarcat patriarcat - Patriarcat patriarcat - Patriarcat patrie - Patriarcat patrie.

La maison, comme dit Angèle, il me semble, j’ai tort peut-être, je l’adore. Des amis viennent, je peux les toucher. Je suis triste et émerveillée. Le silence, je garde le silence. Je le peux, j’habite là - c’est la dernière maison de la terre, à l’intérieur il y a des arbres, de l’herbe, des ruisseaux. Dehors, du carreau, des murs, du béton. Sur toute la terre. Tu n’as pas froid? La terre va encore se refroidir. Réveillons nos soleils du sommeil éternel. Quatre mille ans dans votre prison. Vous rêvez notre cauchemar. Votes rêvez notre nuit.

Réveillon - Réveillon c’est le réveillon - Réveillon c’est le réveillon -Réveillons nos soleils - Réveillons nos soleils.

Et ne suis-je pas prisonnière dans ma propre maison? Dans la maison des hommes, ne suis-je pas prisonnière depuis le jour où la nuit est venue ? Geôlier tu es prisonnier aussi, dans une prison tout le monde est prisonnier, patate ! mais un geôlier, il ne pense pas à s’évader. Je me tire toute seule ou ta viens avec moi, crétin, assassin, pauvre petit? N’appelle pas ta mère, ta mère, elle est là, c'est moi, tu l’as trahie pour un militaire complètement dément, non mais tu te rends compte? il a gagné, tu es un maton.Perds un peu, perds un peu la mémoire et tu te souviendras, de toi, de moi, du chaud, du froid, du maintenant ; oublie d’avoir raison et tu comprendras tout.

Perds un peu. Tu ne perdras que ta prison. Tu ne perdras que la prison. Perds un peu ta raison. Perds un peu ta raison.

Je vous déclare la paix, foutez-nous la paix; foutez-nous la paix d’abord. Elle sera notre enfant, comme quand on était petit.

Tu n’es pas venu pour me tuer, alors Ne me tue pas. Tu aurais trop peur, tu aurais trop mal ; tu dois te bâtir des tombeaux blindés, mais la bombe atomique, c'est toi qui l’as inventée, andouille !

Ecoutez-nous. Croyez-nous. C’est le matin, un matin très ancien, le premier matin, comme tous les matins.

Le matin, C’est le matin, c'est maintenant - C’est maintenant c'est le matin - Demandez maintenant - Demandez le matin.

A la question l’accusé est-il coupable des faits, le Jury a décidé de répondre non. Et comme ils étaient tous partis pique-niquer an bord de la Loire, le procès n’a pu avoir lieu. Les oeufs durs se sont transformés en oiseaux qui se sont mis à chanter l’éternité.

A la question Voulez-vous prendre cet homme pour époux, il a été répondu NON.

Mon enfance retour en haut
Toute toute mon enfance
Où je riais en liberté
Où je chantais pour le silence
Où je vivais l’éternité

Mon enfance Mon enfance

L’orage est fini retour en haut
Quand l’orage est fini

Nous nous couchons
Pour mourir de douceur
Sur des montagnes en cendres

Tout est pâle
Et nous sourions
Jusqu’au bout du monde

Nos mains usées
Jusqu’à la chair
Lentement s’avalent

Il n’est plus aucune heure

Sur ton visage
Les marques de la torture
Et une brume de bonheur
Sans remède

Après l’orage

Nous nous couchons dans la cendre
Pour oublier
Jusqu’au bout du monde.

Les roses sont farouches retour en haut
Bien que les roses soient farouches
Je ne tournerai pas le dos
Bien sûr que j’ai l’eau à la bouche
Farouche est aussi un cadeau

Tes mains déchirent dans la terre
L’endroit des ombres condamnées
Caressent le feu du tonnerre
Avec le chant d’un nouveau-né

On se donne ce que l’on a
Toutes les portes ont des ailes
Nous sommes où l’on ne sait pas
Mais que les rivières sont belles

Le bonheur n’a pas de mémoire
Le temps qui passe est un adieu
Nous sommes tous dans une armoire
Un grain de sable dans les yeux

Le petit brin d'herbe retour en haut
Je ne crois plus qu’en un petit brin d’herbe
Oublié sur la voie ferrée

Je ne crois plus qu’en un petit brin d’herbe
Ressuscité Au milieu des pavés

Toi tu l’arraches avec tes bulldozers
Roi de l’or
Esclave de l’or

Toi tu l’enterres avec tes quatre hivers
Fils de la mort
Et père de la mort

Moi je te hais depuis le fond des ages
Mais quand même dans mon désespoir
Je t’aimerai toujours bien davantage
Que toi tu n’aimes
Sous ton parasol noir

Je ne crois plus qu’en un petit brin d’herbe
Oublié

Dans ma rue retour en haut
Dans ma rue au quatrième
j’entends un oiseau qui chante
Dans ma rue au quatrième
j’entends un oiseau chanter

Le voisin du premier un jour se mit à crier
Qu’est-ce que c’est que ce bruit-là
Qui m’empêche de parler
Qu’est-ce que c’est que ce bruit-là
Qui m’empêche de parler

Dans ma rue au quatrième
j’entends un oiseau qui chante
Dans ma rue au quatrième
j’entends un oiseau chanter

Le voisin du deuxième un jour se mit à hurler
Qu’est-ce que c'est que ce bruit-là
Qui m’empêche d’écouter
Qu’est-ce que c'est que ce bruit-là
Qui m’empêche d’écouter

Dans ma rue au quatrième
j’entends un oiseau qui chante
Dans ma rue au quatrième
j’entends un oiseau chanter

Le voisin du troisième un jour se mit à tirer
Qu’est-ce que c’est que ce bruit-là
Qui m’empêche de manger
Qu'est-ce que c’est que ce bruit-là
Qui m’empêche de manger

Dans ma rue au quatrième
j’entends un enfant qui pleure
Dans ma rue au quatrième
j’entends un enfant pleurer

Qu’est-ce que c'est que ce bruit-là

Le serveur du dôme retour en haut
Si vous tendez la main avec une sébile
Et que vous entendez,
vous n’entendrez que le roulement d’une toute petite circonférence

Je suis le serveur du dôme
Je ne peux même pas aider une vieille dame à traverser à cause du patron et des clients

Les klaxons me répondent toujours,
pas les gens

On me court après pour me rendre un crayon tombé de ma poche
pas pour me dire bonjour

D’accord, je suis un illuminé, mais je ne dois pas être le seul
Je me fais une fête à l’idée de savoir que tout à l’heure, nous serons deux.

La déchirure retour en haut
Ta déchirure brille au midi du silence
Des parfums de printemps se baignent dans le vent
Les signes dans le ciel renvoient l’indifférence
A l’oubli infernal de nos soleils levants

Ta déchirure brûle entre l’arbre et l’écorce
Prisonnière sans fard du rythme incestueux

Ta déchirure...

La lune se dévoile à la nuit de sa force
En éveillant enfin nos yeux affectueux

Un arbre étincelant planté dans les nuages
M’est apparu un jour marron sur un fond bleu
Il m’a parlé de tout, sans ombre ni feuillage
Elle était bien marron marron sur un fond bleu

La harpe Jaune retour en haut
Il jouait de la harpe jaune,
du banjo de campagne,
du piano des rues.

Il faisait se lever des collines,
des animaux comiques,
des palais faits de trois rayons.

Sous sa musique les femmes se promenaient en rond,
elles s’éventaient,
assises à l’ombre.

Lui se balançait comme un arbre,
il riait de ses farces,
il faisait lentement voler des mottes de terre autour de lui:
elles planaient avant de retomber
dans un bruissement de vagues.

J’avais déjà vu ça quand j’étais très petite.
Il était venu de loin pour me chercher,
sans même connaître mon adresse.

Je lui avais fait une couronne de fleurs,
il m’avait construit un bateau
dans un noyau de pêche.

Quand il se changeait en vieille dame,
il était très tendre, très drôle, très fort.

Quand il était un enfant,
il était sûr de lui.

Quand il était un homme il pleurait,
il riait à tomber.

Quand il était voyant,
il était très délicat.

Quand il était bête, il était bête.
Personne n’est parfait,
il le savait lentement,
encore plus que lorsqu’il en était sûr.

Je t’aimerai retour en haut
Je t’aimerai un soir que les blés seront mûrs
Je t’aimerai un soir que la mer sera douce
Je t’aimerai un soir que mon cœur sera sûr
Que ma mort attendra assise sur la mousse

Je t’aimerai un soir comme en me réveillant
Comme pour la première fois et la dernière
Je t’aimerai un soir comme on aime un enfant
Un jardin verdoyant brillant parmi les pierres

Le silence viendra rafraîchir ma mémoire La la la la la la...
Un oiseau chantera pour moi le dernier chant La la la la la la...
Et mes jeux s’ouvriront enfin dans la nuit noire La la la la la la...
Où la moisson an feu joue avec l’océan La la la la la la... La la la la la la.. .La la la la la la...

Sur la berge du fleuve où le linge blanchit
La reine s’est couchée au milieu de son lit
Elle attend la venue de celui qui guérit
De celui qui sera son fils et son mari La la la la la la... La la la la la la... La la la la la la... La la la la la la...

Je t’aimerai un soir que les blés seront mûrs
Je t’aimerai un soir que la mer sera douce
Je t’aimerai un soir que mon cœur sera sûr
Que ma mort attendra assise sur la mousse

La la la la la la... La la la la la la... La la la la la la... La la la la la la... La la la la la la... La la la la la la...

Cher retour en haut
Le juke-box est vicieux
La bière est douloureuse
Le flipper est criseux
La frite est cafardeuse

Le chantier est minant
Le snack-bar est sévère
Le trottoir est ruinant
Et la rue est très chère

Cher très cher
Cher très cher

La voix des bétonneuses
Fait craquer les gamins
Le chant des éboueuses
Fait flipper les anciens

Le parking fait très mal
Le pressing est fatal
Le centre commercial
T’envoie à l’hôpital

Cher très cher
Cher très cher

Le soleil est triquard
Et le ciel est défait
Le matin est ringard
Et le soir est mauvais

Le soir à la télé
On regarde la guerre
Et on se fait sabrer
Par les vieux militaires

Cher très cher
Cher très cher

Le lendemain matin
On peut recommencer
On retourne au chagrin
Chacun dans sa tranchée

Cher très cher
Cher très cher

Les épis retour en haut
Il y avait sept épis verts
Il y avait sept épis jaunes
Il y avait de l’eau dans l’air
Il y avait un bruit dans l’air
Qui disait qui disait...

Un vent d'automne retour en haut
Ce n’est rien
rien qu’un vent d’automne
Ce n’est rien
Ca n’étonnerait personne
Ce n’est rien

A quoi bon
reparler de ça
A quoi bon
puisque j’en suis là
A quoi bon

Comme on dit
t’en fais pas mon petit
Comme on dit
t’en fais pas c’est la vie
Comme on dit

Il parait
que tout recommence
Il paraît qu’il y a la chance
Il paraît

Ce n’est rien
rien qu’un vent d’automne
Ce n’est rien
ça n’étonnerait personne
Ce n’est rien

Mon lit retour en haut
Mon lit
ce n’est pas un lit

C’est un océan
grand comme un tapis

Bleu comme le ciel
Rouge comme le vent
Jaune comme le miel
Vert comme le temps

L’amour parfait retour en haut
Les rivières
De l’amour parfait
Doucement coulaient
Sur les pierres
Au soleil de minuit ... Une nuit

Les chansons
Comme des oiseaux
A travers les monts
Et les mots
Demandaient leur chemin ... En chemin

Tu hésitais
Sur le bord
Du secret aux flots d’or

Et tu courais
En pleurant
Tu tombais En riant

Les chevaux
Tout chargés de fleurs
Chargés de cadeaux
Et d’erreurs
Marchaient vers un palais ... Le palais

Ils suivaient
L’étoile du jour
L’astre sans retour
Ils dansaient
Au-dessus de la mort ... Sans remords

Tu découvrais
Que le roi
Du secret c’était toi
Depuis toujours
Tu jouais
Dans la cour du palais

Les rivières
De l’amour parfait
Doucement coulaient
Sur les pierres
Au soleil de minuit ... Une nuit

Je suis venu te voir retour en haut
Je suis venu de loin
Je suis venu te voir (j'ai descendu dans mon jardin j'ai descendu dans mon jardin )

Sans peur de regarder
Ce qui me fait pleurer (pour y cueillir du romarin)

En plein cœur du désir
Il n'y a pas plus loin (gentils coquelicots mesdames gentils coquelicots nouveaux)

Et je ne connais rien
Qui fasse autant souffrir
Que d’être seul pour soi (j'en avais pas cueilli trois brins j'en avais pas cueilli trois brins qu'un rossignol vint sur ma main gentils coquelicots mesdames gentils coquelicots nouveaux)

Sans peur de faire pleuvoir
Des pierres sous mon toit (il me dit trois mots en latin il me dit trois mots en latin)

Et autant que je sache
J’ai banni le pouvoir
Que je pouvais sur toi (que les messieurs ne valent rien gentils coquelicots mesdames gentils coquelicots nouveaux coquelicots mesdames)

Si encore je me cache,
viens accompagne-moi (que les messieurs ne valent rien que les messieurs ne valent rien)

Sans peur de t'y trouver
je serai là pour toi

(et sur les dames beaucoup de bien gentils coquelicots mesdames gentils coquelicots nouveaux Que les messieurs ne valent rien)

De bien encore plus loin
Et quoi que tu en dises (et sur les dames beaucoup de bien)

Bien sûr tu m’attendais
Sur un cheval de frise (gentils coquelicots mesdames gentils coquelicots nouveaux)

Tu en avais besoin
Je sais je le connais (j'ai descendu dans mon jardin j'ai descendu dans mon jardin pour y cueillir du romarin)

Nous revenons de loin
Sans compter chaque fois
Où l’on ne se sent rien
Personne ne le voit (gentils coquelicots mesdames gentils coquelicots nouveaux j'en avais pas cueilli trois brins j'en abvais pas cueilli trois brins)

A parler comme ça
A sentir tout de toi
La mort nous fait le beau
Sachant qu’elle n’aura
Jamais mon dernier mot (gentils coquelicots mesdames gentils coquelicots nouveaux j'ai descendu dans mon jardin j'ai descendu dans mon jardin)

Je suis venu de loin
Je suis venu te voir (gentils coquelicots mesdames gentils coquelicots nouveaux)

Les masques retour en haut
Les masques sont des génies Il fait chaud Il fait nuit Petit chevreau Petite vie

Le petit cheval bleu retour en haut
Sur une montagne
Un cheval bleu
Court dans la neige
Après le soleil
D’une libellule

Vous et Nous retour en haut
Nous sommes des fous
Vous et Nous
Nous sommes très doux
Vous et Nous

Nous sommes des loups
Des filous
Nous sommes des poux
Des bijoux

Dénouez-nous - Dénouez-vous -Dévouez-nous - Dévouez-vous - Vouez-vous à nous - Vouez-nous à vous

Déjouez-nous - Déjouez-vous - Avouez-nous - Avouez-vous - Nouez-vous à nous Nouez-nous à vous

Nous sommes tous nous
Vive nous
Nous sommes tous vous
Vivons-nous

Fions-nous à nous
Louons-nous
Donnons-nous à nous
Chantons-nous

Nous sommes des fous
Vous et Nous
Nous sommes très doux
Vous et Nous

Nous sommes des loups
Des filous
Nous sommes des poux
Des bijoux

Dénouez-nous - Dénouez-vous - Dévouez-nous - Dévouez-vous - Vouez-vous à nous - Vouez-nous à vous

Déjouez-nous - Déjouez-vous - Avouez-nous - Avouez-vous - Nouez-vous à nous - Nouez-nous à vous

Nous sommes tous nous
Vive nous
Nous sommes tous vous
Vivons-nous
Fions-nous à nous
Louons-nous
Donnons-nous à nous
Chantons-nous

Dessin retour en haut
Le plaisir secret que donne une chanson

Dessin à la craie sur un mur de tessons

Rien que changer retour en haut
Tu ne fais
que changer d’enfance
De souffrance

Tu ne fais
que changer de costumes
D’amertume

Tu ne fais
que changer de larmes
Changer d’armes

Tu ne fais
que changer de frontière
de misère

Tu ne fais que
changer de patience
D’impatience

Tu ne fais
que changer de cage
Changer d'âge

Tu ne fais
que changer de raison
De poison

Personne retour en haut
Personne

Personne
n’est le fou du roi
Personne
n’est ce que tu crois

Moi je fais des cabrioles
De rigole en rigole
Demande-toi ce que tu vois

Personne ne vient d’où tu viens
Personne ne sait rien de rien

Rien rien n’est ni blanc ni noir
Qui ne veut pas se voir
Heureux heureux et sans mémoire

Personne
n’est un hall de gare
Personne
marche vers nulle part

Rien n’est vraiment le hasard
Que veut dire bizarre
Barrière à qui voudrait l’espoir

Personne
n’est le fou du roi
Personne
n’est ce que tu crois

Moi je fais des cabrioles De rigole en rigole

Le repas des dromadaires retour en haut
Un beau pommier dansait sur le chemin
C’était la reine jaune aux quatre mains
C’était un éléphant avec sa cour
C’était un poisson d’or dans une tour

C’était le matin ma mère
Le repas des dromadaires

Il y avait des oeufs dans les paniers
Il y avait du grain dans les greniers

Il y avait des fous en liberté
Qui portaient des rubans de soie brodée
Il y avait des grand-mères
Qui commettaient l’adultère

Il y avait des oeufs dans les paniers
Il y avait du grain dans les greniers
Il y avait des grand-mères
Qui commettaient l’adultère

Tous les petits enfants sortaient du bain
Avec un manteau d’air et de parfums
Leurs yeux noirs s’envolaient dans les jardins
Leurs yeux bleus se posaient sur les sapins
Comme font les hirondelles
Belles belles belles belles

Tous les bateaux chargés rentraient au port
Les femmes circulaient dans des draps d’or
Et les veaux qui descendaient sur la plage
Souriaient dans le tendre paysage
En faisant des farandoles
Folles folles folles folles

Tous les bateaux chargés rentraient au port
Les femmes circulaient dans des draps d’or
En faisant des farandoles Folles folles folles folles

Diabolo retour en haut
L’hiver vole d’arbre en arbre
Dans le ciel abandonné
Et le feu reste de marbre
Au fond du cœur exilé

J’aimais tant les hirondelles
Quand les reverrai-je enfin
La mer et les mirabelles
Le vent chaud et le jasmin

Les baisers dans le cou
Les levers de soleil
Les petits rendez-vous
Et les nuits sans sommeil

Je mourrai près d’une source
Que je n’aurai pas aimée
Je mourrai dans une course
Où je n’aurai pas bougé

C’est la chanson que l’on chante
Quand l’espérance est couchée
C ’est la chanson très méchante
Que le diable m’a donnée

Pour bien faire danser
Tous les desperados
Qui se sont suicidés
De trois coups dans le dos

J’aimais tant les hirondelles
Quand les reverrai-je enfin
La mer et les mirabelles
Le vent chaud et le jasmin
Les baisers dans le cou
Les levers de soleil
Les petits rendez-vous
Et les nuits sans sommeil

Je mourrai près d’une source
Que je n’aurai pas aimée
Je mourrai dans une course
Où je n’aurai pas bougé

C’est la chanson que l’on chante
Quand l’espérance est couchée
C ’est la chanson très méchante
Que le diable m’a donnée

Pour bien faire danser
Tous les desperados
Qui se sont suicidés
De trois coups dans le dos

Les Muzdus retour en haut
Tu es partie
Vieille toupie
Tu es partie vivre ta vie
Je reste ici
Seul dans mon lit
Sans toi Paris n’est plus Paris
C’est fini C’est fini

Vous les muzdus
Les lustucrus
Les trou-du-cul les m’as-tu-vu
Ogres des rues
Sombres verrues
Vous n’êtes plus que des sangsues
Qui me tuent Qui me tuent

Faut-il s’éveiller
Faut-il s'émerveiller
Faut-il s'éveiller
En vérité
En vérité

Quand vient l’été
Le bel été
Le roi du thé est désigné
Pour célébrer
Son hyménée
Avec la reine du café
Dans les blés.. endiablés

Lâche coquine
Tu m assassines
Tu me ruines et tu m’extermines
Et je dessine
Ton ombre fine
A la fenêtre des usines
Ma divine Ma divine

Faut-il se livrer
Faut-il se délivrer
Faut-il se livrer
En vérité
En vérité

Un soleil retour en haut
Dans le lit
De la nuit
Un soleil
S’était endormi

A quoi penses-tu dis ?
Et où es-tu ?

Embrasse le vent

Pourquoi pleures-tu dis ?
Et le sais-tu ?

Dans les champs
Noirs et blancs
Attendant
Un enfantement

La jument
D’or brûlant
S’éveillant

Donne-moi la main dis
Ecoute-toi bien dis

Il ne faut rien...

Ce n’est pas un ennemi retour en haut
Non ce n’est pas un ennemi
Regarde bien ses yeux sourient
Faisons-lui chance c’est la nuit

Pour moi pour toi pour toi pour lui

Non ce n’est pas un ennemi
Regarde bien il a deux mains
Approchons il ne bouge pas

Pour toi pour lui pour lui pour moi

Faisons les pas dont il a faim
A voir ses pieds il vient de loin

Non ce n’est pas un ennemi
Faisons-lui chance c'est la nuit

Petit sapin retour en haut
Ciel de satin petit sapin
miel de jardin petit matin
Sein de lapin main de lutin
groin de requin Crin de marin

Cul de Jésus Qui aimes-tu?
Vie de souris viens dans mon lit
foutre de fée c’est la rosée
baiser divin c’est le matin

Petit vallon plein de pigeons
petit chaudron plein de frissons
petit verger plein de baisers
petit pommier plein de voiliers

petit pipeau plein de ruisseaux
soleil de nuit champ de rubis
foutre de fée c’est la rosée
baiser divin c’est le matin

chant de muet nouveau bouquet
lever du jour nouvel amour
foutre de fée c’est la rosée
baiser divin c’est le matin

Ciel de satin petit sapin
miel de jardin petit matin
sein de lapin main de lutin
groin de requin crin de marin

Cul de Jésus Qui aimes-tu ?
Vie de souris viens dans mon lit
foutre de fée c'est al rosée
baiser divin c'est le matin

Le bouc retour en haut
Un ange qui guidait une troupe de loups
A travers la forêt pleine d’inquiétude
Buvait à la fontaine auprès d’un pommier doux
Lorsque surgit un bouc plein de mansuétude

Songes-tu quelquefois lui dit cet animal
A tout ce que ton cœur ne veut pas reconnaître
Sais-tu qu’une mésange aurait beaucoup de mal
A t’aimer sans détour puisque tu es un maître

Connais-tu la tulipe et ses rouges froideurs
Connais-tu la pervenche et ses calmes ardeurs
Connais-tu l’églantine et sa folle clémence
Connais-tu la violette et sa tendre démence

A ces mots les harengs et les alligators
Se mirent à chanter la chanson des castors
A ces mots les grillons, les ours et les condors
Entonnèrent en chœur la chanson des blés d’or

Et l’ange souriait couché sur le chemin
Ses voiles radieux s’étalaient dans la boue
Un carnet de bal vert s’échappait de ta main
Le bouc lui murmurait des berceuses papoues

Connais-tu la tulipe et ses rouges froideurs
Connais-tu la pervenche et ses calmes ardeurs
Connais-tu l’églantine et sa folle clémence
Connais-tu la violette et sa tendre démence

Gamme retour en haut
A la gare y a le chef de gare

A la ville y a le sergent d’ville

Encaustique retour en haut
Encaustique Pneumatique
Le fric
Pragmatique Névralgique
Le Flic
Sophistique Sulfurique
Explique

Je divague
Ce n’est pas grave
C’est un gag
Je me gave de moi

Il est beau Il est laid
Il est
Il est vrai Il est faux
Il fait
Empirique Fatidique
Unique

Je divague
ce n’est pas grave
c’est un gag
Je me gave de moi

merci beaucoup à la Blondinette, qui m'a évité un sacré paquet de travail!!!